Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ?
Les jumeaux n'avaient jamais cherché à retrouver leurs parents, ils vivaient heureux ensemble ils n'avait jamais ressenti le besoin d'agrandir le cercle familiale pour leur parents étaient morts, François quant à lui s'était imposé dans la vie des jumeaux comme le bras droit d'Henry et le deuxième frère de Pénélope.
Lui qui n'avait jamais pu revoir sa famille morte depuis des années, il entreprit sans en parler aux jumeaux de ramener leur parents. Les recherches étaient difficiles, ils savaient très bien effacer le traces ou du moins ne pas en créer du tout. L'ange avait parcouru une bonne partie du globe avant de se retrouver en Russie après avoir suivit bon nombres de pistes qui ne menaient nul part.
François sonnait fut reçu par le personnel de maison qui le fit entrer dans un petit salon ou la maîtresse de maison lisait, sans même lever les yeux de son roman elle laissait son invité s'installer «Je suis François de Harcourt je suis venu de très loin pour vous trouver enfin, je sais qui vous êtes... » avait lâché François pour la faire réagir,il remarquait qu'elle avait le même regard apeuré que sa fille et cela le confortait dans sa mission, La femme se reprit rapidement «Vous n'êtes pas le premier à nous avoir retrouvé vous savez, qu'est ce que vous voulez, de l'argent, l'immortalité ? » Demandait son mari qui l'avait rejoint, la dame avait reposé son livre et regardait François droit dans les yeux « Non j'ai déjà tout ça mais par contre je sais qu'il vous manque quelque chose... ».
Il ouvrit sa sacoche et en sortit deux portraits de Pénélope et Henry, qu'elle lui prit des mains sa mine devint grave « c'est impossible, comment avez vous put.. ? » des larmes roulaient sur ses joues la vue de ses enfants avait fait remonter tant de souvenirs en elle, plus regardait ses deux visages peint, elle ne pouvaient s'empêcher de les trouver beaux.
Ils étaient restés à discuter pendant de longs heures et François était parvenu à les inviter à un bal que leur fils organisait très prochainement «mais qui nous dit que vous n'êtes pas un imposteurs... » avait surenchérit le mari « Parce que vos enfants ont autant besoin de réponses à leurs questions que vous en avez sur eux ».
Quelques mois plus tard l'ange était rentré en Angleterre et annoncer aux jumeaux sans énoncer la vraie raison de ce long voyage qui avait duré près de dix ans. Lady et Lord Van Cleef l'avait donc suivit et logeaient dans un manoir proche de Londres en attendant la soirée ou ils reverraient enfin leurs enfants.
Tout se déroulaient comme d'habitude les jumeaux ne se doutaient d'absolument rien tellement il y avait tant de monde dans leur salle de bal où tous buvaient mangeaient ou dansaient Erin tenait la main de Charles ils étaient très anxieux mais ils ne pouvaient plus reculer. Les heures passaient mais ils n'avaient toujours pas fait le pas alors ils décidèrent de visiter le château pendant que le monde ne s'occupait pas d'eux. Par un heureux hasard ils tombèrent sur un piano « je crois que j'ai une idée...ils vont venir à nous » soufflait Erin en s'installant derrière le gros instrument, ses doigts commençaient à s'agiter sur les touches blanches et noires et son mari la rejoignait pour l'accompagner.
Henry et Pénélope dansait à travers la foule en riant ils oubliaient tout lorsqu'ils était ensemble mais des notes venant de plus loin résonnaient dans leur tête et Henry lui soufflait à l'oreille « tu entends ça ? » « Oui je connais cet air mais je ne saurais dire d'où ? » répondait Pénélope ne sachant quoi faire, le frère prit la main de sa sœur «il faut qu'on en ait le cœur net viens... » il partirent sans éveiller de soupçons et arrivèrent rapidement dans le salon de musique pour voir deux personnes assises au piano en train de jouer un morceau qui raisonnait de plus en plus en eux.
Ils avaient peur qu'est ce que cela voulait dire qui étaient cet homme et cette femme pour eux. Les pianistes avaient sentis une présence derrière eux leur plan avait marché. Erin se levait pour aller prendre les jumeaux dans ses bras « Mes chers enfants... » soufflait-elle à chaude larmes. Ils se tombèrent tous dans les bras l'un de l'autre, sans dire un mot.
Un peu plus loin l'ange assistait à cette scène chargée d'émotion avec un sourire aux lèvres comblé d'avoir pris autant de risques pour leur rendrait ce qu'il y avait deplus cher en ce monde des parent aimants.